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26 juillet 2007

Revenir dans une ville où on a vécu c’est un peu

Revenir dans une ville où on a vécu c’est un peu comme ne l’avoir jamais quitté. Tel un ami qu’on retrouve après plusieurs années et dont on sait que l’amitié est toujours présente.

Après 17h de voyage, je suis arrivée à Quito avec cette impression étrange d’être de retour chez moi. Une fois les douanes passées, j’ai pris un taxi pour me rendre à

la Mariscal. La

fatigue du trajet pour un temps remplacée par l’excitation d’être enfin revenue. Le taxi roulait comme un dingue, grillant tous les feux rouges. La fenêtre ouverte je humais l’air des andes. Puis soudain l’hôtel Mariott s’est distingué du haut de son architecture ultra moderne, marquant de sa majestueuse présence le début de la calle Léon Meja et avec elle la limite du barrio qui m’a tant manqué.

Pour mon arrivée j’avais réservé dans un hôtel plutôt cossu, sachant qu’après une journée en classe éco les genoux coincés dans le fauteuil de devant, un bon lit serait le bienvenu. Et en effet, je suis bien installée dans un chambre spacieuse dont je ne profiterais que quelques heures.

A peine mon sac jeté au pied du lit, je suis partie arpenter ces rues que je connais si bien à la recherche d’une tête connue. J’ai remontée la calle Reina Victoria jusqu’au cœur de

la Mariscal. Il

y avait un gros concert (avec scène, écran géant et tout…) sur la place du Coffe Tree. J’ai contourné l’obstacle, parcourant la foule par l’extérieur, pour rejoindre

la Calama. Des

bars ont fermés, d’autres ont ouverts, mais l’ambiance est toujours là. Cependant aucune tête familière dans les rues ou à la terrasse des cafés. La fatigue présente malgré tout aurait voulu que mes pas me reconduisent à ma chambre. Mais l’envie de boire un verre pour marquer mon retour fut plus forte ; et c’est naturellement que je me suis rendue au Paléo. La surprise fit son effet au bar quand ils virent que j’étais là. Quelques accolades plus tard je sirotais un Ricard en écoutant les potins locaux. Je reglais au passage mon problème de logement pour les jours à venir et expliquais le dilemme qui me ramenait. Le deuxième verre de Ricard étant déjà plus qu’il ne m’en fallait, je demandais à Sandro de me raccompagner à l’hôtel. Un passage éclair au Cat’s où il devait voir des gens et où la patronne me fit le bise comme si elle m’avait vu la veille ; et me voilà dans au lit usant mon peu de batterie (les miennes autant que celles du PC) pour raconter ces quelques heures.

Quoique poisseuse je n’ai même pas le courage de me laver, à peine me suis-je brosser les dents avant de me blottir sous la couette. Il fait froid la nuit dans la montagne et je ressens les 3000 mères d’altitude sur mon organisme dont les globules rouges doivent s’agiter. Il est une heure du matin, soit huit heure en France et demain je dois me lever tôt pour changer d’hôtel en espérant que le français aura une chambre pour moi.

Je suis à Quito, en Equateur, à la moitié du monde et je ne le réaliserais que demain au réveil.

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